
Engrais jardin potager : Guide complet de l’agroécologue urbaine
Le Guide Complet de l’Engrais pour Jardin Potager : Mes Secrets d’Agroécologue Urbaine Salut ! C’est Andréa, et je dois vous avouer quelque chose… Quand
Après mes trois premières tomates toutes rabougries, j’ai bien dû me rendre à l’évidence : cultiver en pot ne s’improvise pas ! La grande révélation de mon parcours de jardinière urbaine a été de comprendre que même nos petits potagers de balcon ont besoin d’être nourris correctement. Aujourd’hui, je partage avec vous mes trouvailles sur les engrais naturels qui ont transformé mon petit carré de verdure en véritable oasis productive.
Contrairement aux idées reçues, nos petits potagers urbains ont parfois encore plus besoin d’attention en matière de fertilisation que les grands jardins. Les plantes en pot épuisent rapidement les ressources du terreau et les cycles naturels de décomposition et d’enrichissement sont interrompus dans nos contenants. La bonne nouvelle ? Il existe des solutions simples, naturelles et adaptées à la ville !
Ce guide fait partie de notre guide complet jardinage urbain pour cultiver sainement en ville.

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Avant de me lancer dans la fertilisation de mes cultures, j’ai d’abord cherché à comprendre ce dont mes légumes avaient réellement besoin. Mes études en agroécologie m’ont appris que comme nous, les plantes ont besoin d’une alimentation équilibrée pour s’épanouir.
Derrière ce sigle un peu barbare se cachent les trois éléments nutritifs principaux dont toutes les plantes ont besoin :
L’azote (N) : C’est l’élément de la croissance par excellence. Il favorise le développement des tiges et des feuilles. Un légume manquant d’azote sera chétif avec des feuilles jaunâtres. En excès, il donnera beaucoup de feuillage mais peu de fruits.
Le phosphore (P) : C’est le nutriment qui favorise le développement des racines et la floraison. Sans lui, difficile d’obtenir des tomates, des courgettes ou des fraises !
Le potassium (K) : Il joue un rôle majeur dans la résistance des plantes aux maladies et dans le développement des fruits. Il améliore aussi la saveur de vos légumes.
Lors de mes premiers essais de culture sur mon balcon de 4m², j’avais tendance à ne penser qu’à l’arrosage. Puis j’ai remarqué que mes plants de tomates fleurissaient beaucoup mais donnaient peu de fruits. Après quelques recherches, j’ai compris qu’il leur manquait du potassium. Une fois ce problème résolu avec des cendres de bois récupérées chez mes voisins, mes récoltes ont plus que doublé !
Tous les légumes n’ont pas les mêmes appétits. C’est comme dans une famille, chacun a ses préférences ! Voici comment j’organise mon approche de fertilisation sur mon balcon selon les types de légumes :
Légumes-fruits (tomates, courgettes, poivrons, aubergines) : Ces gourmands adorent le potassium pour développer de beaux fruits. Ils ont aussi besoin d’un bon démarrage avec un peu d’azote, puis de phosphore pour bien fleurir.
Légumes-racines (carottes, radis, betteraves) : Ils sont moins exigeants mais apprécient le phosphore qui favorise le développement sous terre. Attention à l’excès d’azote qui donnerait de belles feuilles mais des racines fourchues !
Légumes-feuilles (salades, épinards, blettes) : Ces grands consommateurs d’azote en ont besoin pour développer leur feuillage luxuriant. Un petit apport régulier les rend heureux.
Aromatiques : La plupart sont peu gourmandes et préfèrent même des sols pauvres pour développer plus d’arômes (thym, romarin). D’autres comme le basilic ou la ciboulette apprécient un petit coup de pouce nutritif.
Ma voisine Sophia, qui a suivi mon atelier de potager sur balcon l’année dernière, a été étonnée de voir la différence entre ses deux plants de tomates – l’un avec un apport régulier de purin d’ortie dilué et l’autre sans. La différence était flagrante : 15 tomates contre 6 !
Pour fertiliser mon jardin potager de ville, j’ai progressivement testé différentes solutions naturelles. Certaines sont faciles à réaliser soi-même, d’autres peuvent s’acheter prêtes à l’emploi. Voici mon top 8 des engrais organiques parfaits pour un potager de balcon :
C’est mon grand favori ! Le purin d’ortie est un concentré de bienfaits pour les plantes et très facile à fabriquer, même en appartement :
Comment je le prépare sur mon balcon : Je récupère des orties lors de mes promenades (avec des gants !), je les mets à macérer dans un seau d’eau (1kg d’orties pour 10L d’eau) pendant 1 à 2 semaines, en remuant tous les jours. Une fois filtré, je le dilue à 10% (1 volume de purin pour 10 volumes d’eau) avant utilisation. L’odeur n’est pas très agréable, mais mes voisins se sont habitués depuis qu’ils voient mes belles récoltes !
Qui aurait cru que nos restes de café seraient si précieux ? Le marc de café est :
Je garde simplement mon marc dans un petit récipient sur le comptoir de la cuisine pendant quelques jours pour qu’il sèche, puis je l’incorpore directement à la surface de mes pots, environ une cuillère à soupe par plant tous les mois.
Ne jetez plus vos coquilles d’œufs ! Réduites en poudre, elles constituent :
Je les broie finement dans mon mini mixeur après les avoir fait sécher, puis je les saupoudre à la surface du sol de mes pots. Mes tomates me remercient chaque été !
Je les utilise spécifiquement pour mes légumes-fruits comme les tomates et les poivrons :
Ma méthode express : je découpe les peaux en petits morceaux que j’enfouis superficiellement dans le terreau, ou je les fais sécher et les réduis en poudre avant de les épandre.
Pour les cultures plus exigeantes comme les tomates ou les courgettes, j’utilise parfois du guano :
Je l’utilise principalement en début de saison, mélangé au terreau lors des plantations, à raison d’une petite poignée (15g) pour un pot de 10L.
Cet engrais, que j’achète en jardinerie bio, est parfait pour les plantes en pot car :
Je l’incorpore au terreau lors du rempotage de printemps pour mes plantes vivaces comme les fraisiers ou les aromatiques pérennes.
Moins connu que le purin d’ortie mais tout aussi utile :
Je l’utilise principalement sur mes tomates, courgettes et fraisiers quand les premières fleurs apparaissent, puis toutes les deux semaines.
Sans avoir besoin d’un composteur, vous pouvez faire des thés de compost :
Cette méthode est parfaite pour les petits balcons sans espace pour un composteur !
La bonne nouvelle avec les petits espaces, c’est qu’on peut être très précis dans nos interventions. Voici comment j’organise mon calendrier de fertilisation sur mon balcon :
J’ai créé un petit calendrier imprimable que vous pouvez télécharger ici pour ne rien oublier !
La fertilisation en pot demande quelques adaptations par rapport au plein sol. Voici mes astuces après 5 ans de pratique :
En pot, le risque de surdosage est réel car le volume de terre est limité. J’ai appris à mes dépens qu’un excès d’engrais peut « brûler » les racines ! Je préfère donc :
Cette approche assure une nutrition constante sans stress pour les plantes.
Pour les engrais liquides (purins, thés de compost) :
Pour les engrais solides (corne broyée, guano) :
Un petit paillage en surface de vos pots présente deux avantages majeurs :
Sur mon balcon, j’utilise :
Tout n’est pas adapté à la culture en milieu urbain ! Certains engrais naturels, bien que excellents, peuvent poser problème sur un balcon :
Pour mes expérimentations les plus « odorantes », j’ai trouvé un compromis : je prépare mes purins dans des bocaux hermétiques que j’entrepose sur une petite étagère à l’extérieur. Mes voisins ne se doutent même pas de mes préparations secrètes !
Si vous manquez de temps pour préparer vos propres engrais, il existe d’excellentes alternatives prêtes à l’emploi. Je choisis toujours :
Les engrais liquides sont particulièrement pratiques en appartement car ils se stockent facilement et sont simples à doser. Je garde toujours une petite bouteille d’engrais équilibré bio pour mes coups de pouce d’urgence !
L’idéal pour un potager urbain réussi est de recréer un petit écosystème selon les principes de permaculture potager, même à échelle réduite. Au fil des années, j’ai appris à intégrer :
Ma voisine Léa, qui cultive sur son rebord de fenêtre, a été surprise de voir combien ses tomates produisaient mieux depuis qu’elle a ajouté un petit pot de basilic et un autre de souci à côté !
Utiliser des engrais naturels pour votre potager urbain, c’est aussi prendre soin de votre santé :
Quand je croque dans une tomate de mon balcon, je sais exactement ce qui l’a nourrie… et ce sentiment n’a pas de prix !
Lors de mes ateliers de jardinage urbain, j’ai recueilli de nombreux témoignages qui montrent l’impact d’une bonne fertilisation naturelle :
« J’ai suivi les conseils d’Andréa sur le purin d’ortie pour mes tomates cherry en pot, et cette année j’en ai tellement que j’en distribue à tout l’immeuble ! » – Martin, 34 ans, habitant du 18ème
« Je n’aurais jamais cru qu’un simple marc de café pouvait transformer mes salades. Elles sont plus vertes, plus croquantes, et je n’ai plus besoin d’acheter d’engrais. » – Sophie, 42 ans
« Mes enfants adorent notre rituel du dimanche : on prépare ensemble le thé de compost pour nos fraisiers du balcon. C’est devenu un jeu pour eux et ils sont tellement fiers de manger « leurs » fraises ! » – Karim, 37 ans
Cultiver ses légumes en ville est une aventure passionnante qui nous reconnecte aux cycles naturels, même au cœur du béton. Une bonne fertilisation naturelle est souvent le chaînon manquant pour transformer un potager urbain médiocre en véritable oasis productive.
J’espère que ces conseils vous donneront envie de vous lancer ou d’améliorer vos pratiques de jardinage urbain.

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